mercredi 2 décembre 2015

100% VIGILANCE : MASTA, YEBELA MIBEKO.









Cette semaine s'achève sur une note de révolte pour bon nombre de compatriotes. Après avoir suivi attentivement le discours à la nation fait par l’actuel locataire du Palais de la Nation dont le bail expire de façon irrémédiable le 19 décembre 2016, du début à la fin, le gaillard n'a rien dit sur le RESPECT des délais constitutionnels, sur les droits et libertés fondamentaux, sur le fonctionnement du pays, sur les plaintes déposées par ses services spéciaux contre les hauts fonctionnaires bref, sur la nation et son avenir.
Ce matin du 1er décembre, bien que m'exprimant à haute voix, je suis sans voix.  Le navire RD CONGO prend de l'eau et entame sa descente au fond des eaux. L’avenir est incertain, le ciel nuageux et turbulent, les perspectives sombres à l'horizon. Loin de moi, l'intention d'être fataliste ou encore de te décourager. Je garde fermement ma foi en un Congo fort, uni et prospère. J’ai confiance en la capacité du peuple congolais de se réveiller de son sommeil, pour prendre ses responsabilités et imposer, par la lutte, à l'instar des autres peuples d'Afrique et du monde, sa propre voie pour un avenir radieux.
Le Congo ne sombrera pas tant que son peuple demeurera plus que jamais vigilant. Pour l’essentiel, je te laisse lire ces articles de la Constitution qui représentent pour nous, une arme de destruction massive contre la dictature de la kabilie.
Article 220
« La forme républicaine de l’État, le principe du suffrage universel, la forme représentative du Gouvernement, le nombre et la durée des mandats du Président de la République, l'indépendance du pouvoir judiciaire, le pluralisme politique et syndical, NE peuvent faire l'objet d'aucune révision constitutionnelle. »
« Est formellement interdite toute révision constitutionnelle ayant pour objet ou pour effet de réduire les droits et libertés de la personne, ou de réduire les prérogatives des provinces et des entités territoriales décentralisées. »
Article 70
« Le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. »
AVIS
Parce que le dialogue se propose de supprimer tous ces acquis de plusieurs années de lutte, s'y opposer fermement devient un devoir citoyen et une responsabilité devant Dieu, devant son peuple et devant l'histoire. D'où, la nécessité de mettre en œuvre l'article 64.
Article 64
« Tout congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d'individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l'exerce en violation des dispositions de la présente Constitution. Toute tentative de renversement du régime constitutionnel constitue une infraction imprescriptible contre la nation et l’État. Elle est punie conformément à la loi. »
Oyo aza na matoyi ya koyoka, ayoka !
Oyo aza na motema ya kondima, andima !

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